Un épisode qui nous fait passer par toutes les températures : 

- chaud : avec l'introduction doctorless et son arrivée twistesque qui apporte un peu de dynamisme dans l'épisode

- tiède : un déroulement ok sans plus mais fidèle à la série

- froid : diantre, cet infâme ending mettant en scène les enfants !

La 1er partie, sans le Docteur, est vraiment intéressante, grâce notamment à Monsieur Patate, personnage que j'affectionne sans trop savoir pourquoi. Après le flashback réussi, on retombe dans du grand conventionnel DW.

Par contre, frayeur, les gamins ne vont quand même pas participer au suivant???

Avis modéré par la rédaction de Série-All.

Clairement le meilleur de Gatiss.

Un épisode centré sur Jenny, mon personnage préféré du trio victorien, j'étais aux anges ! L'ambiance est génial et la méchante jouée par Dianna Rigg est superbe !

Gatiss nous a donné un bon épisode.

Enfin, après toute ces années d'attentes, il y arrive.

En fait, l'épisode fonctionne complètement grâce à son coté kitsch et délirant complètement assumé (Ce qui manquait à Victory of the Daleks, beaucoup trop serious business) et nous offre beaucoup de passages hilarants avec une mise en scène assez ingénieuse. (Le passage flashback en mode années 60 est excellent)

Tu vois Gatiss, que tu peux faire un bon script quand tu veux

J'ai apprécier l'épisode. L'actrice qui joue la méchante est superbe, que ce soit ici ou ailleur ;) L'intrigue était pas mal aussi et le trio Lézard-Patate-Humaine est trop délirante! Que de bon personnages dans cet épisode.

Mark Gatiss revient et livre ENFIN un bon épisode, jusqu'au bout.

Comme souvent, le concept est super. Cet épisode à moitié sans Docteur, et aux trois quarts sans compagne, parvient à nous saisir et est très original. Les 15 premières minutes, vues du point de vue de Vastra, Jenny et Strax, sont assez fameuses, et si la BBC n'était pas si frileuse, auraient sans doute dû permettre de faire une sorte de test à un spin-off.

Bref, les décors sont posés, ils sont très jolis d’ailleurs. L’intrigue est lancée et a l’air intéressante : la ville trop parfaite où les gens disparaissent, dans une ère en plein essor industriel. De plus, j’ai beaucoup aimé la manière dont on nous révèle les choses à propos de l’optogramme et du Monstre d'Ada qui se révèle être le Docteur. Enfin, la scène flashback sur vieille pellicule qui raconte le parcours de Clara et le Doc (ce que l’on aurait du voir si l’épisode n’était pas Doctor-lite) était vraiment magnifique. Comment résumer un épisode de Doctor Who en 2 minutes ? Mark Gatiss s'attelle à la rude tâche et y arrive fantastiquement bien : l'arrivée du Doc et de sa compagne, le cri d'un résident, des mystérieuses disparitions, une infiltration chez l'ennemi qui tourne mal...

Nous le raconter au travers une micro-scène après avoir d'abord eu la narration du trio Paternoster, c'est une approche extrêmement originale de Mark Gatiss. Je ne vais pas comparer à Blink mais, dans l'idée c'est finalement pas si loin.

Le rythme perd un peu en puissance une fois que le Docteur est soigné. Premièrement, cette facilité est un peu gênante. Une machine magique en plein milieu d’un couloir peut inverser le processus que le Docteur avait repéré ? Soit.. Ensuite, il retrouve Clara qui n’aura servi à rien dans l’épisode, ce qui reste assez problématique dans cette demi-saison qui est censée lui être consacrée. Enfin, le missile dans le Yorkshire en 1893 paraît un peu anachronique, dans une ville qui semble manquer d'ouvriers. Je veux bien que Mrs Gillyflower soit douée en mécanique et chimie, mais le world building manquait un peu le coche là-dessus.

J'aime beaucoup cela dit le moment où le Docteur est juste content de retrouver Clara et explique à Vastra et Jenny qu'il ne peut pas expliquer qui elle est, mais qu'au fond, ça n'a plus trop d'importance. C'est comme si après les événements de Journey to the Centre of the TARDIS, il avait compris qu'il fallait juste accepter l'absence de réponses, et apprécier son énergie débordante. Cela dit, Eleven n'est pas à son beau fixe ici, parfois trop dans le surjeu, et puis, donner des petites fessées ou embrasser de force, c'est pas ouf hein.

Peu de choses autrement à reprocher à l'épisode. J'aime beaucoup le ton décalé de l'ensemble, et l'histoire de la maltraitance mère/fille plus sombre qui se cache derrière cela. Diana Rigg est absolument fabuleuse, qu'elle repose en paix. Le personnage de la mère et de la fille sont nettement au-dessus de la moyenne, peut être car elles sont mère et fille dans la vraie vie et que leur alchimie complexe est crédible. La méchante caricaturale a le mérite d'être à la fois menaçante et tournée en ridicule grâce à une fin à la fois glauque et marrante (avec la mort de la sangsue). La dernière scène était très jolie et faisait honneur au personnage d'Ada, et j'aime beaucoup la tournure qui révèle qu'elle est finalement très bienveillante, ce que le début ne présageait pas forcément.

ADA: There are many things a bright young lady can do to occupy her time. It's time I stepped out of the darkness and into the light.

D'ailleurs, l’épisode entier est assez grotesque, entre les répliques de Strax, le GPS TomTom, le running-gag de l'homme qui s’évanouit, et donc la chute finale sur Mr. Sweet. C'est vraiment ce qui a distingué cet épisode de tout ce qu'a proposé Gatiss, pour une fois il sait que ce qu'il faisait était un peu ridicule et ça se voit qu'il assume. Il apporte un côté nanard à la saison très sympa, car assumé, dans un épisode autrement bien écrit, bien interprété et esthétiquement très joli. Voilà une façon d'honorer toute une partie de la série également pour cette année des 50 ans, en restant moderne dans cette approche.

Personnages attachants, dialogues très bons, plusieurs belles scènes, introduction à l'épisode très originale, un monstre charismatique, et surtout surtout un début très prometteur et une scène excellentissime au milieu de l'épisode... cet épisode passe pas loin de l'excellence, même si le retour à la normale fait un peu de mal à l'originalité de l'épisode, que Clara est trop absente, et que certaines facilités viennent ternir la crédibilité de l'histoire.

Dommage, Mark Gatiss livre encore et toujours un épisode qui ne restera pas dans les annales, même si la palette historique de ses épisodes fait toujours aussi mouche et que le côté grotesque de celui-là le classe facilement parmi ses meilleurs productions, en plus de lui conférer vraiment un statut fun qui rend honneur à cette succession de standalones créatifs et distincts.